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LE BLOG D'OLIVIER CORHAY
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3 janvier 2016

Ma 30ème interpellation au Conseil communal de Jette : Prolifération des pigeons (16/12/2015)

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Certaines personnes, bien intentionnées mais mal informées, veulent aider les oiseaux, surtout en hiver, en leur jetant de la nourriture. Or, plusieurs espèces animales (pigeons, corneilles et perruches) peuvent devenir très envahissantes si elles sont trop nourries.

Le pigeon urbain est issu d’individus domestiques installés dans nos villes.

Il y forme de véritables colonies et occupe une place bien visible dans notre quotidien.
Cependant, la multiplication de ces colonies de pigeons pose de véritables problèmes de salubrité publique. Les excréments de pigeons sont porteurs de germes de différentes maladies qui peuvent se transmettre selon deux vecteurs principaux : le contact et, plus fréquemment, l’inhalation.

Ainsi, les poussières de fientes (un pigeon produit 12 kilos de fientes par an !) peuvent provoquer des maladies dues à des infections bactériennes telles que la salmonellose, la listériose ou la toxoplasmose. A cela s’ajoutent toutes sortes de nuisances telles que les salissures sur les façades, toitures et véhicules ainsi que les odeurs nauséabondes.

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Cette prolifération est due notamment au nourrissage intempestif des pigeons, aussi bien sur la voie publique que dans les jardins ou sur les balcons, nourrissage qui est pourtant interdit en vertu du Règlement Général de Police.

Sachez que, sans contrôle, un couple adulte se reproduit quatre à six fois par an et que cinquante pigeons peuvent engendrer mille petits par an !

Si le respect de cette mesure est impératif, il n’en est pas moins insuffisant, l’automobile étant quasi le seul prédateur des pigeons en ville !

Je me suis informé quant aux méthodes utilisées dans d’autres villes et communes afin d’endiguer cette prolifération néfaste.

La capture reste, à ce jour, la méthode la plus efficace.

Les captures se font à l'aide de cages, implantées dans les endroits "sensibles", c'est à dire colonisés par les pigeons.

Il convient d’appâter les pigeons en les nourrissant journellement à heure fixe (souvent tôt le matin, au lever du soleil). Les horaires d’ « appâtage » sont choisis comme horaires de capture.

Cette solution, qui respecte l’équilibre écologique et la biodiversité, ne peut se faire que sur une période allant de mars à octobre. Ce procédé est homologué et suivi par la Société Protectrice des Animaux.

Malheureusement, certains secteurs, lourdement touchés, ne peuvent être traités car il arrive que les opérations de captures soient gênées par les habitants qui nourrissent régulièrement les pigeons. Suffisamment nourris, ces volatiles n'éprouvent pas le besoin de pénétrer dans les cages pour prendre les graines déposées à leur intention.

Parallèlement à ces opérations de captures, il convient d’installer des pigeonniers dans certains lieux stratégiques de la commune pour favoriser la colonisation en quelques sites seulement (je pense aux Bois de Dieleghem et du Laerbeek par exemple) et faciliter ainsi la capture d’individus et la stérilisation des œufs. Cet équipement s’intègrerait parfaitement dans la végétation tout en préservant l’environnement.

Les pigeonniers permettent un véritable contrôle des populations en limitant la natalité.

Dans un premier temps, après un tri sanitaire effectué sous contrôle vétérinaire, la population locale de pigeons est capturée et enfermée au sein de ces pigeonniers pour une période de 4 à 6 semaines avec une nourriture saine et de l’eau.

Ensuite, une fois les pigeons fidélisés, ils sont libérés et partent à la recherche de leur groupe.

Enfin, gîte et couvert obligent, ils ramènent la colonie vers les pigeonniers qui constituent leur nouvelle structure familiale et où un contrôle régulier des populations peut être effectué par élimination des œufs.

Les œufs peuvent aussi être systématiquement remplacés par des œufs synthétiques (remplacement total ou partiel des œufs par des œufs de plâtre ou de chaux).

Cela limite le nombre de naissances et fait lentement mais sûrement, baisser le taux de population.

Cette méthode semble faire ses preuves dans de nombreuses villes et communes où le nombre de pigeons a fortement diminué.

C’est tout profit pour le bien-être des personnes et la sauvegarde des biens.

Mais envisager de lancer un projet de pigeonniers urbains doit s’accompagner d’une campagne de sensibilisation de la population.

Ce constat établi, et vu le nombre de pigeons présents sur le territoire de notre Commune, j’aimerais connaître la politique menée par celle-ci en matière de lutte contre la prolifération de cette espèce animale.

Quelles mesures ont-elles été prises jusqu’ici et quels en furent les résultats ?

Des pigeonniers ont-ils déjà été installés sur notre territoire ?

Des études ont-elles été menées sur ce sujet, compte tenu de nos spécificités locales ?

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  • Blog politique d'Olivier Corhay, Chef de Groupe MR-Open VLD au Conseil Communal à Jette. Président du MR de Jette. Vice-Président de l'asbl "Sport à Jette". Membre de la Commission communale de l'Accueil extrascolaire.
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